S’épanouir pour un jeune cela signifie développer des intérêts et des passions, sentir qu’il est apprécié, qu’il est bien dans sa peau et qu’il est partie prenante d’un groupe (famille, amis, groupe-classe). Voici quelques ressources pertinentes en lien avec la santé mentale et le bien-être psychologique des jeunes. Certaines ciblent directement les jeunes, alors que d’autres visent les professionnels qui travaillent auprès d’eux:
Ressources pour les jeunes:
–Tel-Jeunes : un site Internet québécois géré par l’organisme à but non lucratif Générations et conçu par des professionnels de l’intervention dans lequel on trouve des contenus thématiques intéressants (relations familiales, intimidation, sexualité, etc.) et des témoignages de jeunes.
– Jeunesse J’écoute : un site Internet canadien géré par l’organisme à but non-lucratif Jeunesse, J’écoute conçu par des professionnels de l’intervention dans lequel on trouve des contenus thématiques intéressants (relations familiales, intimidation, sexualité, etc.) et des témoignages de jeunes.
Ressources pour les professionnels
Centre de toxicomanie et de santé mentale : ce site de vulgarisation scientifique affilié à l’Université de Toronto vous donnera des informations de qualité sur les problèmes de santé mentale et sur les meilleures pratiques d’intervention auprès des jeunes et leur famille (voir la section ressources pour les enfants, les jeunes et leur famille).
Coffre à outils pour promouvoir la santé mentale : une publication de l’Association canadienne pour la santé mentale (ACSM) dans laquelle vous trouverez des témoignages de jeunes, des conseils d’intervention et des références scientifiques pertinentes sur la question du bien-être psychologique et de la santé mentale des jeunes.
Institut Pacifique : un centre de recherche et d’intervention sur la prévention de la violence chez les jeunes ( 4 à 17 ans). Vous trouverez des recherches et des ressources pratiques sur la médiation, la gestion de conflits et la prévention de l’intimidation en milieu scolaire.
Merci Mme Beaulieu pour ce commentaire et cette réflexion. En effet, la prévention du problème de la violence représente un défi de taille et exige mobilisation et concertation de la part de plusieurs intervenants.
Nous sommes heureux d’avoir pu répondre à vos besoins d’information. Merci de nous signaler les thèmes qui vous intéressent.
Au plaisir!
L’équipe c’est malade
Bonjour
J’ai consulté avec grand intérêt les ressources que vous avez données relativement à la santé psychologique des jeunes. Comme parent d’un enfant qui a été longtemps victime d’intimidation, de violence et de bullying graves dans son école primaire (et qui en conserve aujourd’hui des séquelles psychologiques sérieuses), ce sujet me tient évidemment très à coeur.
Les nombreuses trousses pédagogiques visant à prévenir la violence à l’école sont des outils très efficaces et utiles. Malheureusement, elles ne sont pas obligatoires dans les écoles et elles doivent être achetées par celles-ci, si elles jugent ou sont conscientes qu’elles ont un problématique entre leurs murs, ou y sont sensibles. Ce qui n’est pas toujours le cas. La violence entre les jeunes est le plus souvent cachée, insidieuse…(et les séquelles psychologiques sur les jeunes victimes encore plus).
Quant aux professeurs et aux directions d’écoles, ils sont très mal (peu) préparés pour faire face à la problématique de la violence, devenue infiniment plus complexe aujourd’hui avec ce nouvel acteur qu’est la cyberintimidation. Savez-vous que les étudiants de la Faculté de l’Éducation (qui deviendront les enseignants de demain) n’ont dans leur cursus universitaire, aucun cours qui traite de la problématique de la violence à l’école, aucun cours qui leur dévoile le nouveau visage de la violence dans les établissements et qui leur donne des outils (concrets) pour apprendre à la gérer? Par la suite, ils pourront bien bénéficier ça et là de quelques (courtes) formations ponctuelles sur le sujet durant les journées pédagogiques ou les congrès de professeurs, mais encore une fois celles-ci sont facultatives…
La violence dans les écoles est présente dans tous les milieux. C’est faux de penser qu’elle est liée à leur indice de défavorisation. On remarque que dans les milieux favorisés, les directions et professeurs sont même bien souvent moins sensibles à la problématique, car ils préfèrent mettre leurs énergies sur les programmes didactiques, qui rehaussent la cote de l’école et la rendent populaire auprès des parents.
Il y a, à mon avis, un gros travail de sensibilisation à faire auprès du ministère de l’Éducation, auprès des personnes oeuvrant en première ligne auprès des enfants et qui ont la responsabilité de leur bien-être. Il n’est pas normal qu’en tant que parent d’un enfant ayant fréquenté une école primaire publique, j’ai dû payer pendant deux années des consultations auprès d’une psychoéducatrice privée, parce que l’école fermait les yeux et ne prenait pas la situation au sérieux…. Heureusement, j’avais les moyens (financiers), la disponibilité et la volonté d »accompagner et d’aider mon fils sur son difficile parcours, où son estime de soi et sa confiance en lui ont été sérieusement émiettés. Mais ce n’est pas le cas de tous les parents…
Mon fils est aujourd’hui en secondaire 1, dans une école privée où l’attitude du personnel scolaire est complètement différente: on y adopte la seule politique valable: tolérance Zéro face à tout ce qui est violence! Résultat: le climat est des plus harmonieux entre les élèves, pour le plus grand bénéfice de tous. Cela ne devrait-il pas en être ainsi dans toutes les écoles?
Malheureusement, je ne pense pas que le ministère fait tout ce qui est en son pouvoir pour s’attaquer concrètement au problème de la violence dans les écoles. Il passe beaucoup de temps à réfléchir sur la problématique, sans passer à l’action. Avec des conséquences sérieuses sur la santé mentale des enfants….
Merci de nous informer ainsi au moyen de ces nombreuses communications.
Sylvie Beaulieu